Devenir blogueuse [ Part. 2 ]

26 oct. 2016













Avant d'entamer cette seconde partie, je tiens à préciser que ce que j'écris n'engage que moi. Tout ceci n'est que le fruit de ma propre réflexion faisant suite à mes observations et en aucun cas, je ne me permettrais "d'apprendre la vie" à d'autres. Non pas que l'on m'ait déjà fais la remarque mais mieux vaut prévenir que guérir. Ici, je ne suis pas entrain de dire "Comment bloguer" mais simplement "Comment JE veux blogueur" - c'est une façon différente de faire les présentations.

J'ai abordé dans la première partie, l'importance de savoir ce que j'attendais de son expérience de blogueuse. C'est une réflexion importante qui, à mon sens, lorsqu'elle est bien menée permet d'adapter son blog à son comportement. A l'inverse, adapter son comportement à son blog, c'est prendre le risque de transformer quelque chose de plaisant et amusant en une contrainte.

Je crois que nous serons toutes d'accord si je dis que bloguer est une activité chronophage. Après tout, nous passons beaucoup de temps sur le choix des sujets, la recherche d'information ou la prise de photo, la mise en page, la relecture, la correction...etc. Il convient donc de mettre en place un rythme qui ne fera pas de nous des "usines à contenus" mais où l'on privilégiera la qualité à la quantité.

En ce qui me concerne, j'ai opté pour un rythme aléatoire puisque, d'une part, je débute et suis encore en "processus d'apprentissage" mais aussi parce que j'ai souvent constaté que certaines blogueuses s'infligent une rythme infernale afin de tenir leurs trois, quatre (ou plus) articles par semaine pour, finalement, ne pas y parvenir et se confondre en excuses en guise d'introduction d'un article suivant. Bien évidemment, les raisons qui font qu'elle ne parviennent pas à tenir le rythme qu'elles se sont imposées ne me regarde pas et je ne me permettrais pas de les juger.

Simplement, cette façon de faire - s'imposer un rythme de publication - ce n'est clairement pas pour moi. Je suis quelqu'un qui a une certaine tendance au pessimisme et ne pas réussir à atteindre mes objectifs me procure une désagréable sensation d'échec qui, bien souvent, me pousse à l'abandon. Et cela, même si les dits-objectifs sont clairement abusés (I'm working on it...!). J'opte donc pour la formule 100% plaisir et zéro contraintes.

Je ne sais pas vous mais moi, lorsque je lis un article, je peux savoir si la blogueuse a pris du plaisir à l'écrire ou si c'est juste truc qui a été posté "histoire de..." et je crois que, vous aussi, vous le savez. Chez moi, cela se caractérise par le sentiment d'envie. Pas l'envie/jalousie mais plutôt l'envie de faire cette recette, de tester ce nouveau rouge à lèvre ou de lire ce livre. C'est alors à ce moment précis que le partage est réussi. Et c'est mon souhait le plus cher. Réussir à vous donner envie de partager un délicieux repas, un livre que j'ai aimé...etc.

Pour finir, je dirais ceci -
N'y a-t-il pas, dans la vie de tous les jours, suffisamment de contraintes ?



(source image : Pixabay)
Célène W.

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